La période d’essai
Cette période particulière est comparable à un test. Quand une entreprise embauche un salarié, elle ne connait pas la qualité de son travail. Elle est donc en droit de le tester afin d’évaluer son savoir-faire. Voilà pourquoi l’entreprise met période d’essai en place.
Pour autant, cela ne peut pas être fait n’importe comment. En effet, le contrat de travail doit en faire mention. Il doit notamment indiquer le début et la fin de cette période d’essai, ainsi que les conditions particulières liées.
Combien de temps ?
La durée de la période d’essai n’est pas la même selon la fonction occupée. Voici les durées selon la convention SYNTEC :
- Ouvrier et employé : 2 mois
- Agent de maitrise et technicien : 3 mois
- Cadre et ingénieur : 4 mois
Le cas échéant, un renouvellement de la période d’essai peut intervenir. La période d’essai est alors reconduite pour la même durée. Cependant, pour que cela soit effectif, il faut que :
- La convention collective l’autorise
- Le contrat de travail le stipule
- Le salarié donne son accord par écrit
Rompre la période d’essai
Les deux parties, c’est-à-dire le salarié et l’employeur, peuvent rompre la période d’essai. Aucun motif n’est nécessaire.
Cependant, il existe plusieurs raisons qui ne peuvent pas être considérée comme valable :
- Le motif économique,
- La sanction disciplinaire : dans ce cas, la procédure disciplinaire s’appliquera intégralement.
Pour mettre un terme à la période d’essai, l’envoi d’une lettre recommandée avec accusée de réception est nécessaire. Quelle que soit la partie qui rompt le contrat, elle se doit de respecter le délai de prévenance. Ce délai est de 24 heures pour un salarié ayant intégré l’entreprise depuis moins de 8 jours. Il passe à 48 heures si le salarié fait partie des effectifs depuis plus de 8 jours.
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https://www.avocat-desrumaux.fr/la-periode-d-essai-de-la-convention-syntec/